La transplantation pédiatrique : expérience d’une équipe - 20/09/16
Résumé |
Introduction |
La transplantation rénale chez l’enfant représente la stratégie optimale de prise en charge de l’insuffisance rénale au stade terminal. Par rapport à la dialyse, elle assure une meilleure survie des enfants, une meilleure qualité de vie, et une meilleure intégration socio-éducative.
Patients et méthodes |
Notre étude porte sur 15 enfants transplantés rénaux dans notre service sur un total de 118 transplantations réalisées entre décembre 2006 et décembre 2015.
Résultats |
Il s’agit de transplantations à partir d’un donneur vivant apparenté (54 % à partir de la mère, 40 % du père et dans 7 % du frère). Parmi s les receveurs ; 54 % sont des filles et 46 % sont des garçons. L‘âge est entre 8 et 16ans avec une moyenne de 12ans. La néphropathie initiale est héréditaire et malformative dans 27 % des cas et indéterminée dans 20 % des cas.
Le traitement substitutif avant la transplantation rénale était dans 66 % des cas l’hémodialyse et dans 26 % des cas, la dialyse péritonéale.
L’évolution après un suivi allant de 12mois à 9ans (moyenne de 5ans) montre les résultats suivants : DFG selon la formule de SCHWARTZ et/ou MDRD selon l’âge est entre 60–100mL/min dans 62 % des cas, la survie des patients dans 100 % des cas, alors que la survie du greffon à un an : 94 % et à 9ans de 87 %.
Les principales complications en post-transplantation sont : un lymphome (LNH) avec une bonne évolution sous traitement dans 13 % des cas, un cas de sténose de l’uretère, un cas de leishmaniose viscérale, deux cas de rejet humoral chronique, avec un cas de retour en hémodialyse.
Discussion |
Notre expérience en transplantation pédiatrique montre des résultats satisfaisants à moyen terme comparativement à celle de l’adulte, pour une période identique (2006 à 2015), la survie adulte sur 103 transplantés à partir de donneur vivant est de 96 %.
Conclusion |
La transplantation rénale est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale chez l’enfant, et c’est grâce aux progrès dans le management des traitements immunosuppresseurs que de la durée de survie du greffon pourrait être améliorée.
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Vol 12 - N° 5
P. 395-396 - septembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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